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AFRIQUE/ TERRORISME : Boko Haram dans le sillage de la terreur et de la géopolitique

Originaire de Maroua au Cameroun, une région qui n’est pas épargnée par Boko Haram, le théologien suisso-camerounais Zachée Betche, Docteur en philosophie de l’Université de Lausanne, essayiste  et auteur de plusieurs ouvrages interroge la «tourmente» instaurée par Boko Haram et ses conséquences géopolitiques.

L’histoire du terrorisme comme celle de tout mouvement visant le chaos est aussi liée à des motivations théoriques. A priori, toute action est précédée d’un discours quel qu’il soit. Le nazisme, par exemple, s’est élaboré à partir des textes de références aux allures flatteuses. Dans le cadre du terrorisme islamiste qui frappe de plein fouet le continent africain, les regards vont dans tous les sens, invectivant à tort ou à raison les possibles mobiles d’une dramatique humaine inqualifiable. Le décor d’ensauvagement planté par Boko Haram vient comme par surprise faire basculer le destin du sahel africain, d’Est en Ouest, dans une horreur digne de la géopolitique de l’humiliation.

L’islamisme radical de Boko Haram sévit militairement et de façon organisée, rien à voir avec le primitivisme des mouvements antérieurs qui ont aussi eu comme supports idéologiques une lecture fondamentaliste du Coran et des traditions inhérentes au milieu d’émergence. Le terrorisme islamiste a évolué avec le temps et s’est adapté aux contextes qu’il traverse. Si l’usage d’internet a permis le recrutement de nombreux jeunes en Europe, en Afrique de l’Ouest, de l’Est ou du Centre, les contacts avec les potentiels adeptes semblent s’effectuer en toute liberté sur le terrain. 

Une histoire de marchandisations et de déshumanisations

Vraisemblablement, Boko Haram se vend d’abord auprès d’une élite corrompue avant d’investir impitoyablement la population. Le mode d’enrôlement est bien variable. Indépendamment du saupoudrage idéologique qui s’élabore à partir du discours religieux, il existe bien entendu un usage en finesse du mensonge. Des promesses sont faites à de jeunes gens en proie au désespoir – surtout économique - et ignorants de ce qui pourrait réellement advenir. 

Les relais idéologiques à la solde de cet islamisme fatal leur promettent ciel et terre. Il leur est enseigné que leurs familles deviendraient riches s’ils combattaient contre les « ennemis » d’Allah. Aussi, pour des montants modestes voire pour un banal engin à deux roues, ces hères baissent la garde de leur conscience et s’engagent aux côtés de Boko Haram. D’une manière générale, la jeunesse sahélo-saharienne est vouée à une des calamités les plus inattendues de son histoire. Le terrorisme est pire que la sécheresse. L’enkystement de la violence fabrique le chaos qui anéantit les espoirs.

La terreur du mouvement n’a pas de limite. S’il existe un mode de recrutement des plus arrogants, c’est bien la coercition. Toutefois les attentats-suicides cristallisent une nouveauté dans ce procédé nihiliste initié depuis le Nord du Nigéria . De jeunes filles ont souvent été porteuses d’explosifs qu’elles dissimulent malgré elles sous leurs vêtements. Droguées et escortées manu militari, elles se font exploser au milieu des foules. Souvent des marchés, tant ruraux qu’urbains, ont été des théâtres de ces horreurs dans les localités du Nord-Cameroun. Dans la ville de Mora au Cameroun, par exemple, ces explosions ont emporté de nombreuses personnes. Suite à ce constat macabre, les autorités administratives locales, en 2015, ont pris la décision de limiter sinon d’interdire formellement l’accès des lieux d’échanges commerciaux aux femmes. Boko Haram adouba par la suite la stratégie de changement de genre et destina ce rôle de fusible aux petits garçons. 

L’épisode de Chibok cristallisait à la fois la détestation de l’institution étatique, le rejet de la culture et surtout la chosification de la femme. D’une manière générale, le mouvement Boko Haram ne donne à cette dernière qu’un statut subalterne. Elle est esclave, appelée uniquement à servir, contrôlable et instrumentalisée comme un fusible dans le combat mené contre l’ordre établi. Shekau faisait cette déclaration fracassante et terrifiante au sujet de la femme : « J’ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d’Allah. Il y a un marché où ils vendent des êtres humains. »  Celles qui ne sont pas musulmanes sont converties de force. Elles sont mariées de force ou s’occupent de nourrir le groupe.

Cet élan grotesque de marchandisation concerne aussi bien les enfants que les adultes puisque ces derniers peuvent être à tout moment kidnappés et faits otages. Des Européens ont connu cette douloureuse aventure. Le motif essentiel semble être l’argent. En général les pays d’origine où ceux dans lesquels ils habitent peuvent intervenir pour des demandes en grâce, moyennant des quantités époustouflantes de billets de banque. Le mouvement, pour l’activation permanente de sa terreur, a besoin de moyens conséquents. 

L’enfant, spécifiquement, dans le sillage du mouvement, subit une transformation à la fois historique et anthropologique. Il se pose en ennemi de sa propre histoire, pourfendeur de son identité profonde dans l’acte d’élimination spectaculaire du père. Souvent, il est appelé à tuer son père. Si Sigmund Freud a évoqué le « meurtre du père » dans sa relation de filiation père-fils, c’était avant tout un acte en soi symbolique. Ici, on entre dans la réalisation effective. Le père meurt pour assouvir un besoin que ni l’enfant ni lui-même ne sauraient expliquer. Cette destruction épouvantable et insoutenable de soi est représentée par ce crime paternel. Le sang qui gicle est le sommet de l’horreur dont se nourrit l’hydre terroriste. L’apogée de la terreur se trouve dans l’esthétisation même de la mort. On ne la donne pas simplement mais on la met en spectacle dans une forme terrifiante.

Cette réflexion sur le terrorisme en Afrique convoque les travaux de Hannah Arendt sur la banalité du mal. En effet, Boko Haram fait resurgir le personnage d’Eichmann : « Il n’aurait laisser planer aucun doute sur le fait qu’il aurait tué son propre père si on lui en avait donné l’ordre. »  Dans l’ouvrage Le phénomène Boko Haram , j’ai mis en évidence ce comportement inqualifiable qui rappelle le drame du nazisme. Etre bourreau correspond à un métier ; celui d’être au service du mal. La fonctionnarisation des artisans de la terreur est le sommet de l’absurdité du phénomène. Des « traitres » fourmillent au fil du temps qui passe. Des gens de l’intérieur - nationaux occupant même certaines fonctions dites régaliennes – se retrouvent à retourner le fusil contre eux-mêmes, c’est-à-dire contre leur peuple. La raison est souvent le goût immodéré du lucre. Mieux rémunérés que ces « tâcherons » du mouvement dit islamiste, certains individus intègrent la stratégie du mouvement pour organiser le mal. 

Un mouvement dû aux faillites internes

Des ouvrages se sont penchés sur l’historicité du mouvement soit en minimisant l’intériorité au profit de l’extériorité du phénomène, soit en procédant de façon plutôt inverse. Boko Haram résulte d’une complexité. Ce qui au départ n’était pas si évident puisqu’il s’agissait a priori d’un mouvement révolutionnaire et radical. Ce dernier revendiquait au nom de l’islam un discours anti-occidental avant de connaître par la suite une fulgurante ascension. Il faut souligner que le Nord du Nigéria a toujours connu une « tradition » de conflits religieux à plusieurs visages. Les courants islamiques qui ont été à l’aune de ces agitations n’ont pas toujours gardé une cohérence d’ensemble. 

En intériorisant la compréhension de l’expansion du mouvement, on peut se poser la question suivante : Pourquoi la terreur triomphe-t-elle ? L’usage ici du mot triomphe fait écho à l’impuissance de l’autorité politico-militaire nigériane. Sous Goodluck Jonathan, par exemple, Boko Haram a régné de manière significative dans l’Etat de Borno. Sous le régime de Muhammadu Buhari dont les promesses de campagne ne pouvait s’économiser la question, l’éradication du phénomène n’a toujours pas eu lieu malgré les efforts consentis.

La mécanique de la violence est liée à des réponses inadéquates à une somme de problématiques locales. L’on constate aussi que l’arsenal local a quelques fois été pillé par ce groupe salafiste. Les complicités internes, du fait de la corruption rampante, ventre mou du système, ne sont pas moins négligeables. Le terreau nigérian en particulier est propice à l’émergence de groupes islamistes au passé local strié par des individualités puissantes et charismatiques - Ousmane Dan Fodio, Maitatsine et bien d’imams et religieux musulmans dévoyés. 

Cependant ce qui se trame aujourd’hui paraît plus important. En d’autres termes, si l’historiographie locale est riche en argumentations qui définissent l’internalisation du conflit, celle-ci ne fait pas moins polémique. Ne serait-il pas naïf de considérer que le salafisme nigérian s’est terriblement structuré pour déstabiliser les pays voisins du Lac Tchad ? Un lourd soupçon pèse sur cette sorte de refus adossé à la victimisation historique qui s’obstine à déplacer les responsabilités. Les rangs du mouvement Boko Haram abritent un mercenariat d’un autre genre.

Aujourd’hui, il nous faut réapprendre à définir les maux et les mots d’une importante gravité : la guerre, la terreur, etc. Qu’est-ce qui caractérise le terrorisme  si ce n’est cette attitude décalée de la normalité et singulièrement imprévisible ! Dans sa réflexion sur le 11 septembre, Jacques Derrida  mentionnait l’importance de dissocier les définitions parfois faciles fournies par les médias et la rhétorique officielle de la réalité véritable des concepts. La guerre comme le terrorisme sont des notions à prendre au sérieux. Pour ma part, le sérieux commence par l’explication des phénomènes qui ont pris en otage la religion. Visiblement, le terrorisme n’est pas toujours ce que nous semblons scruter. 

Le basculement géostratégique
Une guerre fratricide déchire les pays limitrophes du Lac Tchad au nom de la religion. C’est du moins le discours officiel qui ne cesse d’être claironné. Cependant, les Etats et l’écrasante majorité des peuples ne souscrivent que pour la paix. Le mouvement Boko Haram serait-il l’antichambre de la géopolitique ? L’Afrique serait-elle sur ce coup encore en proie à une forme d’infantilisation de la part des puissants de ce monde ? 

Il serait aisé de se dédouaner en s’abritant sous le manteau de la victimisation. Mais le phénomène Boko Haram est écrasant pour se complaire dans une seule posture dans laquelle l’on questionnerait sans cesse ses propres responsabilités. Le temps de l’auto-flagellation semble révolu. La complexité de l’hydre fait apparaître une kyrielle de possibilités. Si, philosophiquement, la vérité n’est pas qu’un seul élément, rien ne serait alors tabou. Quelle est la posture de l’historien ? Un chercheur évoque, dans son article consacré à la compréhension du mouvement, que les historiens africains sont confrontés à des problèmes méthodologiques : « L’intégrité du chercheur en sciences sociales n’est pas ici remise en cause mais il en va de la protection des personnes qui ont consenti à fournir au chercheur des informations sur des groupes armés. »  Il y a un risque colossal dans lequel la réflexion sur Boko Haram peut conduire.

J’ajouterai aussi que la même problématique concernerait les acteurs scientifiques extérieurs au continent africain. Quelle reconnaissance auraient-ils s’ils soulignaient clairement les soutiens exogènes directs ou indirects du mouvement Boko Haram ? Remarquons, pour nourrir ce questionnement, que les réflexions du spécialiste français Alain Chouet  sur la Syrie sont très peu relayées dans son pays d’origine. Certes, l’hydre salafiste corrompt et s’accapare du contenu de l’entrepôt militaire local. Mais il se procure aussi un tel « patrimoine » agressif là où il est fabriqué grâce à ses soutiens et relais extérieurs. 

Aussi, avec Boho Haram, la religion a montré qu’elle peut véhiculer toutes sortes de barbarismes et de radicalismes. N’ayant pas toujours de frontière rigide, elle peut se glisser sur la toile de la mondialisation. Comme toujours, la mécanique de la terreur généralisée passe à la fois par le vecteur de la religion et celui du phénomène de la mondialisation : aucun espace n’est épargné. Autant la géostratégie organise le partage des territoires du monde, autant elle dépend d’un besoin incorrigible et insatiable de ressourcement. 

La terreur soi-disant islamiste devient le moyen le plus potable et à la fois le plus malhonnête pour investir les richesses. La vente d’armes obéit rarement à l’éthique. Si la Norvège s’est résolue en 2016 à ne plus fournir d’armement aux pays du Golfe dont on connaît la proximité voire l’inféodation aux mouvements wahhabites, il n’en est pas de même pour les grandes puissances qui en font de véritables opportunités. Rien que la vente de ces outils militaires, hormis l’éventualité de possession des terres africaines innervées de ressources importantes, représente une aubaine économique considérable. Que ferait le capitalisme triomphant ancien ou actuel sans la guerre ?
Aujourd’hui, il est difficile de ne pas imaginer Boko Haram comme création de la géostratégie politique mondiale dans laquelle les pays du Golfe, d’Occident et la Chine notamment jouent chacun leur partition. La géostratégie devient un élément central avec lequel il faut compter pour comprendre ce qui arrive. Il n’est pas possible d’isoler le phénomène de ce qui se trame dans les autres pays du monde où règne l’esprit islamiste. En clair, on ne peut durablement occulter l’implication étrangère dans ce conflit. La religion, une fois de plus, devient l’otage d’un système global. L’effort de placer l’éthique au-dessus des intérêts géostratégiques qui culminent économie, pouvoir politique, etc. doit demeurer une espérance humaine radicale. Il ne faut cependant pas sombrer dans une analyse totalement et résolument marxiste. Il s’agit d’imaginer qu’un au-delà de toute réalité existe.

Des lieux de questionnement

L’irruption du mouvement Boko Haram n’est pas indissociable de l’histoire à la fois interne et externe. Minimiser l’un au profit de l’autre serait une entorse méthodologique foulant au pied la dialectique d’une réalité proprement historique. Cependant, dans l’interne, il faut aussi prendre en compte l’histoire contemporaine comme cadre déterminant de l’implosion à laquelle on assiste aujourd’hui. Même si la maîtrise ou l’inféodation des médias par des forces internationales invisibles donnent des images biaisées de la réalité, il existe de nombreux manquements à l’intérieur des états atteints par la terreur islamiste. 

Pourquoi Boko Haram se développe-t-il dans le contexte sahélo-soudanien ?
La première raison ou la raison apparente est l’approche du religieux. Celui-ci est au défi de l’immixtion des courants déviants et prompts à la fois à la récupération et à la radicalisation. Certes, l’écrasante majorité musulmane est décalée de ce fondamentalisme que l’on récuse. Cependant, le wahhabisme a contribué à semer cet amalgame entre terreur et islam dans l’esprit contemporain et à répandre une image controversée de la religion musulmane.

Dans les milieux sahéliens ruraux en général, l’accès à l’école officielle a toujours été ralenti par toutes sortes de préjugés. Le Coran s’est taillée une importance considérable dans le processus d’éducation des masses. L’éducation et la religion ont montré ainsi leur cousinage. Il est incontestable que l’une et l’autre s’activent soit dans la perpétuation du chaos, soit dans sa résolution. Fort heureusement, les socles religieux existants repoussent l’imposture bokoharamienne. Aujourd’hui, l’idéologie du mouvement reste minoritaire et son entrain à libérer autant de violence serait probablement une partie de l’explication.

Le terreau de l’éducation illustre le fait que les états n’ont pas toujours veillé à susciter une conscientisation plus grande sur les enjeux de la réalité de leur propre monde. Le phénomène religieux déviant se nourrit de l’ignorance, d’une faible présence étatique dans les lieux éloignés et interroge l’organisation centralisée des états.
Les terreaux socio-politique et économique sont minés par la corruption, les disparités régionales, la bataille du leadership ethnique, le niveau réel de l’unité nationale dans des pays comme le Nigéria ou le Cameroun sont préjudiciables à la solidification de l’Etat. Dans les deux pays cités, l’apparition du mouvement Boko Haram avait donné lieu a des supputations diverses : coup d’Etat, manigances pré-électoralistes, sécession ou relents indépendantistes, etc. 

Aussi, l’entêtement de certains chefs d’Etat africains à conserver à tout pris le pouvoir ne facilite pas la lutte contre le terrorisme. Il est un cumul de frustrations, de distanciation et de désintérêt des masses de la res publica. Là où règnent en maître l’opacité, de calculs politiques nombrilistes perturbent le processus de sursaut national. Dans de nombreux pays africains, toute problématique, qu’elle soit sécuritaire ou non, est adossée à la conservation du pouvoir. 

Dès le départ, hormis l’impuissance caractérisée du Nigéria sous Goodluck Jonathan, les pays ont déployé leurs forces armées nationales pour garantir la territorialité, protéger les populations et repousser ainsi la terreur. Aujourd’hui, le Nigéria fait d’énormes efforts. Cependant, le Lac Tchad est devenu l’épicentre du conflit. A partir de ce lieu de sédimentation, la branche armée de Boko Haram continue de répandre sa terreur pour ne pas se faire oublier.

Les comités de vigilance sont une réponse locale au phénomène d’insécurité. Là où la sécurité conventionnelle se limite, là commence et se développe l’imaginaire des peuples qui aspirent à une vie normale. Cette forme d’irruption du pouvoir local met aussi en évidence l’importance de la démocratisation des sociétés dès leur base. L’autonomisation et l’appartenance à un grand ensemble national ou continental est une dialectique nécessaire pour construire des Etats solides.

Aujourd’hui, il faut que tous les leviers institutionnels (militaires, administratifs, éducationnels, médiatiques, etc.) et non-institutionnels (groupes locaux, associations diverses) convergent  pour bâtir l’espoir là où le chaos semble avoir pris le dessus. Le dialogue interreligieux doit également renforcer les réflexions sur l’impératif catégorique de la paix. Comment amorcer une réflexion sur la tolérance comme ouverture inconditionnelle à la liberté effective de religion ?  Comment faire en sorte que l’appartenance religieuse soit quelque chose de constructif plutôt qu’un obstacle à l’appartenance communautaire ? Quel est le sens du religieux ? Ces débats doivent se profiler à l’intérieur de ces sociétés  piégées par les démons du radicalisme.

Par Zachée Betche
Zachée Betche est né le 4 septembre 1970 à Maroua au Cameroun. Docteur en philosophie de l’Université de Lausanne, ce passionné de l’Ecole de Francfort consacre ses recherches aux problématiques contemporaines. L’essayiste suisso-camerounais est auteur de nombreux ouvrages.

  1- Cf. Pauline Guibbaud,  Boko Haram. Histoire d’un islamisme sahélien, L’Harmattan, Paris, 2014, p. 74.
  2- Propos rapportés par le journaliste français Vincent Hugueux in « Aboubakar Shekau, le gourou de Boko Haram », Express, 14 mai 2014.
  3- Cf. Hannah Arendt, Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal, trad. Anne Guérin, Gallimard, Edition revue et augmentée, Paris, 2002, p. 75.
  4- Editions L’Harmattan, Paris, 2016, p. 57-102.
  5- « Qu’est-ce que le terrorisme ? », in Le Monde diplomatique, Février 2004, p. 16.
  6- Nicolas Courtin, « Comprendre Boko Haram. Introduction thématique », Afrique contemporaine 2015/3 (n° 255), p. 18.
  7- Cf. « Ce n’est pas en armant les Salafistes qu’on trouvera une solution », Le Point du 16 mars 2013
 

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