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TRANSPORT/Kenya : Nairobi va construire un chemin de fer électrique pour un coût de près de 14 milliards de dollars

Photo- Port Lamu
Photo- Port Lamu.

The African Time Monitoring

Le Kenya a annoncé son intention de construire un chemin de fer électrique à grande vitesse d'un coût de 13,8 milliards de dollars qui relierait l'Éthiopie au Soudan du Sud en partant du port de Lamu dans l'océan Indien.

L'infrastructure qui aurait une longueur de 3 000 km (1 864 miles), censée être unique, commencerait à fonctionner en 2025, selon les rapports.

On dit que la ligne ferroviaire partira de l'océan Indien, traversera Osiolon, la ville centrale du Kenya, reliant Nairobi et Addis-Abeba, et atteindra sa destination finale à Juba, au Soudan du Sud.

Cette ligne ferroviaire à grande vitesse, aux multiples avantages sociaux, politiques et économiques, devrait réduire la « dépendance » de l'Éthiopie vis-à-vis des ports d'Assab et de Mtswa, ainsi que de Djibouti.

Il a été avancé que le Soudan du Sud disposerait d’un deuxième port grâce à la construction de cette ligne ferroviaire rapide.

Lorsque la construction de la ligne ferroviaire sera achevée et que son service commencera, Lapset, qui a signé un contrat pour fournir des services de transport du port de Lamo vers l'Éthiopie et le Soudan du Sud, a annoncé qu'elle transporterait plus de 29 millions de tonnes de marchandises et 700 000 voyageurs annuellement.

L'Éthiopie est un pays enclavé d'Afrique de l'Est. Cela signifie qu’il n’y a pas d’accès direct à la mer. Tous les échanges commerciaux de l'Éthiopie doivent passer par les pays voisins.

L’Éthiopie paie chaque année des milliards de dollars américains en frais de port à Djibouti. Djibouti est le seul pays auquel l'Éthiopie peut accéder par voie maritime et détient le monopole du commerce éthiopien. Cela rend l’Éthiopie vulnérable aux prix abusifs de la part de Djibouti.

Le coût élevé de l'utilisation du port de Djibouti nuit à l'économie éthiopienne. Cela rend plus coûteuse l’importation et l’exportation de marchandises pour les entreprises éthiopiennes. Cela les rend moins compétitifs sur le marché mondial. Cela rend également plus difficile pour l’Éthiopie d’importer des biens essentiels, tels que de la nourriture et du carburant.

L'Éthiopie pourrait bénéficier d'un port alternatif sur la mer Rouge. Cela permettrait au pays de contourner Djibouti et de réduire ses coûts de transport; et permettrait également aux entreprises éthiopiennes d'exporter plus facilement leurs marchandises vers l'Europe et l'Asie.

Il existe quelques sites potentiels pour un port alternatif en Éthiopie. Une possibilité est le port de Berbera au Somaliland. Une autre possibilité est le port d'Assab en Érythrée. Les deux ports seraient situés sur la mer Rouge, ce qui donnerait à l’Éthiopie un accès aux voies de navigation internationales.

La construction d'un port alternatif en Éthiopie serait une entreprise majeure. Cela nécessiterait des investissements importants et un engagement de la part du gouvernement éthiopien. Il s'agirait toutefois d'un investissement rentable, car il contribuerait à stimuler l'économie d'Addis-Abeba et à améliorer sa compétitivité mondiale.

Source : https://theafricantime.com
The African Time (ETHIOPIE)

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